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autopromotion et habitat - Page 8

  • les bealieres de meylan un quartier exemplaire et coproduit

    Je cherche 5 partenaires solides pour projet mixte habitat/ateliers/gites dans la région nantaise (20/30mn du centre) en bord de fleuve. Apport initial si nous sommes 6 associés : 50 000 euros (certainement à négocier) pour l’achat du lieu (près de 800m2 de bâtis sur cour et petit terrain) + travaux à prévoir en mutualisation.

    Projets d’utilisation du lieu à concevoir, entre espaces de vie strictement privatifs et espaces collectifs (gites et ateliers). Esprits créatifs et entrepreneurs bienvenus. Artisans, free-lance ou indépendants souhaités.


    Projet envisagé : se créer un cadre de vie personnel agréable, écologique, économique, esthétique paysagé et respectueux ainsi qu’un lieu de travail collectif (open space/ateliers…) et une source de revenus (gites). Montage SCI ou autre, assez urgent

  • Livre - Manifestes pour vivre autrement

    Dans son ouvrage Maisons vivantes (éditions Alternatives, 2006, 192 pages), Véronique Willemin dresse un inventaire très fouillé des modes d'habitat qui, par respect de l'environnement et par choix d'un autre style de vie, se démarquent de la banalité architecturale envahissante à laquelle semblent condamnées nos villes et nos campagnes.
    De nos jours, l'architecture sait se faire inventive, audacieuse, bref "intelligente", lorsqu'elle concerne les édifices publics et les réalisations monumentales. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour l'habitat individuel ?


    L'architecture ne doit pas obligatoirement être rectiligne, rectangulaire, statique, raide et monolithique pour être conforme aux canons du bien construire. Elle peut également – Dominique Willemin le prouve de maintes manières et avec conviction – intégrer la nature, le végétal, le soleil, l'air et l'eau dans ses paramètres, en s'inspirant du monde vivant pour épouser des formes et des structures inventées par la nature. Certains bâtisseurs, de plus en plus nombreux, construisent aussi en tenant compte de leurs rêves, de leurs émotions et des valeurs auxquelles ils croient, en défiant au besoin des règles par trop contraignantes et restrictives.
    Qu'elles épousent la forme du terrain, qu'elles tournent avec le soleil, qu'elles soient aériennes ou enterrées, ces maisons qui vivent, respirent et évoluent au gré des besoins ou des fantaisies, sont autant de manifestes d'un autre mode d'habitat (théoriquement) accessible à tous.


    Comment habiterons-nous demain? Sommes-nous contraints de nous plier aux normes de la standardisation? Fort heureusement, certains architectes et bâtisseurs nous montrent d'autres voies que celles de la banalité et du conformisme. « Dans l'état de survie, d'urgence qui est le nôtre, écrit l'auteur en tirant la sonnette d'alarme, toutes les propositions, toutes les démarches en faveur de la maison vivante sont à prendre en considération, car à force de vouloir étouffer, brider nos maisons, elles vont vivre d'elles-mêmes, sans aucun contrôle, sans aucune tolérance, sans aucun respect, pour notre santé et notre vie. »

  • rencontres nationales de l’habitat coopératif

    Après Lyon, Toulouse et Bordeaux, c’est au tour de Nantes d’accueillir les rencontres nationales de l’habitat coopératif. Avant l’ouverture officielle le 3 décembre et le passage de ce blog en mode « direct », retour sur les enjeux de cette 4ème édition.

    La concrétisation des projets de cohabitat


    Les projets de cohabitat et d’habitat groupé, coopératif ou non, se multiplient un peu partout en France (avec cependant une intensité plus forte autour des grandes métropoles – Bordeaux, Toulouse – et sur les territoires où pré-existe une tradition coopérative en matière de logement : Lyon et Grenoble, le grand Ouest) mais les premières (nouvelles) réalisations se font attendre. Affaire de contexte très certainement : rareté et flambée du foncier, complexité de la législation, crise économique, crise sociale … Les facteurs se conjuguant pour ajouter à la difficulté de projets par nature complexes. Mais au-delà de la conjoncture (qui mérite d’ailleurs d’être examinée localement) le « retard français » a de quoi questionner.

    Les hypothèses sont multiples : frilosité des politiques, inadaptation du cadre législatif, insuffisance des réseaux dans leur fonction d’accompagnement, exception culturelle… aucune à elle seule ne suffisant à expliquer pourquoi l’habitat groupé peine tant à redécoller en France (et pourquoi il est question de redécollage). Si les rencontres mettent au premier plan les aspects « concrets », elles ne manqueront pas, espérons-le, au travers de l’analyse croisée des expériences européennes ou d’interventions de chercheurs de se pencher sur la question.

    La question juridique du cohabitat


    Fréquemment évoquée comme l’un des freins majeurs au développement de l’habitat coopératif, la question juridique est dans tous les esprits des porteurs de projets et structures d’accompagnement. En cause, l’absence d’un cadre juridique spécifiquement adapté aux coopératives d’habitants (les coopératives d’habitation existent dans le champ du logement social) depuis l’abrogation en 1971 des lois autorisant coopératives de location et de location – attribution. Si le constat est unanime, les solutions envisagées sont multiples : création d’un statut spécifique (dont le contenu n’est pas très clair) défendue par Habicoop, montages exploitant les cadres existants (SCIAPP, S3C …) défendus entre autres par AERA (Toulouse) ou le GRT Ouest (réseaux d’associations et professionnels de l’accompagnement); et en l’absence d’un réel effort pédagogique demeurent peu lisibles pour les porteurs de projets.

    Sans compter que chaque projet étant particulier (inscrit dans un territoire et dans un contexte spécifique, disposant de ressources financières très variables, se donnant des objectifs propres), l’idée même de solutions « clés en main » paraît extrêmement délicate à mettre en oeuvre. Espérons là-aussi que ces rencontres sauront clarifier les options et perspectives qui s’offrent aux porteurs de projets.

  • la maison du val meudon

    Le moteur essentiel de la démarche est de vivre ensemble. La convivialité, c’est d’avoir choisi ses voisins, mais surtout d’avoir conçu un espace de vie pour s’y rencontrer et s’ouvrir sur l’extérieur. D’où l’importance des locaux collectifs qui couvrent 280 m² et dont les fonctions ont évolué au cours du temps :

    une salle de réunion polyvalente de 60 m² pour réunions diverses, yoga…

    - un foyer de 40 m² pour agapes mensuelles, pour le plaisir de se retrouver, de discuter ou décider de tout et de rien

    - une salle de musique de 20 m² qui abrita autrefois une crèche parentale

    - deux studio d’accueil

    - une grande salle de 100 m2 avec galerie pour fêtes, répétitions chorale et théâtrale, expositions - une coopérative d’achat (essentiellement de vin)

    – un atelier dédié à la peinture et la poterie - un jardin de 600m² avec balançoire