Présentation
Les isolants minces réfléchissants sont généralement constitués d'une ou plusieurs fines couches d'isolant classique et d'un ou plusieurs films métallisés réfléchissants.
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conductivité thermique : non communiquée par les fabricants.
Efficacité ?
Un rapport du CSTB met en doute la performance des isolation réalisé à partir d'isolants minces réfléchissant.
Cet organisme avait déjà émis un avis défavorable en 2004 sur les performance d'isolation des IMR.
Ce rapport laisse apparaitre la faible isolation thermique des IMR face à un isolant traditionnel, la consommation d'énergie pour maintenir la même température dans les même condition s'avère être deux fois supérieure pour une isolation en IMR.
les fabricants d'IMR, par le biais de leurs syndicat, le SFIRMM, dénonce les tests réalisés par le CSTB.
Dans le doute, il est préférable de proscrire ces isolants dans le cadre d'une maison bioclimatique ou d'une maison traditionnelle, l'investissement dans une isolation en IMR étant assez couteuse, il serait dommage que celle ci soit déficiente.
Leur utilisation en doublage d'une isolation classique peut être étudiée, mais leurs utilisations en tant qu'isolant principal, voir unique, est fortement déconseillée, avec le risque de mener à une piètre isolation thermique de l'habitation.
Leurs inefficacités seraient dut au fait qu'une habitation perd très peu de sa chaleur par rayonnement (env. 5 à 10%), la principale perte thermique étant due à la convection et à la conduction, points sur lesquels les IMR se révèlent nettement inférieur à une isolation classique.
mise en oeuvre
Les 5 points suivants doivent être respecter pour la mise en oeuvre des IMR (d'après une documentation d'Actis):
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Respecter une lame d'air de 20 mm au minimum de part et d'autre de l'isolant :
- entre le support à isoler et l'isolant,
- entre l'isolant et la finition.
En couverture, réserver un espace ventilé de 20 mm au minimum entre la face inférieure du liteau de support de couverture et l'isolant. -
Tendre correctement l'isolant et l'agrafer en périphérie tous les 50 mm au minimum sur un support bois (chevron, solive, entretoise,etc). Utiliser des agrafes galvanisées ou inox de 14 mm au minimum, 20 mm idéalement.
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Aux jonctions, réaliser un recouvrement des lés sur 50 à 100 mm et agrafer le 1er lé sur le 2e tous les 50 mm minimum sur ces mêmes supports.
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Recouvrir les jonctions avec un adhésif spécial et idéalement, fixer un tasseau pour parfaire l'étanchéité.
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En périphérie de l'isolation, réaliser un retour d'isolant de 50 mm au minimum. Si possible, bloquer l'isolant avec un tasseau.
remarque
Il est à noter que la nécessité d'avoir deux lame d'air immobile d'un minimum de 20mm de chaque coté de l'IMR, outre la difficulté de la réalisation sur la terrain, réduit considérablement l'avantage premier de ces isolant, la minceur.